Demande croissante pour les produits de qualité supérieure d'Hispalco

"La demande pour les produits de notre marque premium Monnalisa est en constante augmentation, mais la disponibilité des produits de qualité Extra diminue", déclare José Beltrán, directeur de l'entreprise.

 

Les ventes de produits de qualité Extra, tant conventionnels que biologiques, représentent environ 90% du chiffre d'affaires d'Hispalco. Ils sont toujours vendus sous leurs propres marques : Monnalisa, Lady Godiva et Hispalco Bio. "Notre entreprise a également un fort engagement environnemental car nous essayons toujours de garantir que nos fournisseurs suivent des pratiques durables dans la production fruitière, minimisent l'utilisation de produits chimiques et soutiennent la conservation des ressources naturelles". En 2024, Hispalco prévoit d'augmenter ses ventes de légumes extra de 10 %, de citrons +8 %, d'oranges +9 %, de clémentines +12 % et d'oranges sanguinelli +10 %.

 

 

 

Innovation et qualité, maintenant avec les ananas et les mangues Monnalisa

 

Hispalco a toujours été et continue d'être engagé dans l'innovation de produits tant qu'il s'agit de produits de qualité. Ces dernières années, l'entreprise a introduit des produits exotiques comme des ananas du Costa Rica et du Panama, des mangues du Mexique, d'Israël et du Pérou, toujours sous ses marques premium Monnalisa et Unicorn. "La restructuration de nos services commerciaux et administratifs est une autre étape stratégique que nous avons franchie pour améliorer notre efficacité et notre rentabilité", déclare José Beltrán, son président.

 

 

 

Une présence accrue à l'international

 

Hispalco bénéficie d'une forte présence sur plusieurs marchés clés tels que l'Allemagne, la France et l'Italie. Pays qui représentent la majorité de ses exportations en raison de leur forte demande de fruits frais et de qualité. Afin d'étendre sa présence mondiale et de diversifier ses marchés, Hispalco a identifié et commencé à approvisionner de nouvelles destinations prometteuses telles que les pays de l'Est, où elle a augmenté ses ventes de 15 % ces dernières années. "Nous prévoyons d'atteindre 20 % des ventes en Europe de l'Est cette année", confirme José.

 

 

 

Bio, une catégorie qui mérite d'être défendue

 

"Il nous est difficile de maintenir notre position sur le segment bio et si nous voulons maintenir le volume, nos clients prétendent toujours que les prix sont trop chers", regrette José. D'un autre côté, il prévient que les producteurs se plaignent de ne pas toujours réaliser de bénéfices ni de couvrir les coûts de production, car ceux-ci sont souvent nettement plus élevés que la production conventionnelle. "Cela est dû à plusieurs facteurs, tels que l'utilisation d'intrants biologiques plus coûteux, des pratiques agricoles durables à plus forte intensité de main-d'œuvre et des coûts de certification plus élevés", explique José. Selon lui, ce contraste n'est pas bon pour le secteur. Pour améliorer la situation du marché biologique, il est crucial, selon José, de trouver des solutions qui équilibrent les coûts de production avec des prix de vente abordables pour les consommateurs et des prix rentables pour les producteurs.