Projet collaboratif contre les virus qui menacent la production maraîchère

Au Chili, le secteur agricole de la région d'Arica et de Parinacota, qui fournit normalement 40 % du total des légumes du pays, est aujourd'hui confronté à une situation dangereuse en raison de la propagation de virus qui réduisent la production dans sa 1ère phase de culture.

 

Pour faire face à cette situation, des entités chiliennes unissent leurs forces pour aider les producteurs touchés après l'identification d'agents viraux grâce à la mise en œuvre de pratiques de gestion durable et de technologies de biologie moléculaire. Le projet est mené par PUC (Pontificia Universidad Católica de Chile) et l'Université de Tarapacá, soutenues par FIA (Fundación para la Innovación Agraria).

 

A ce jour, 2 virus très invasifs ont été détectés : le Pepper Necrotic Spot Virus, également connu sous le nom de necrotic spot virus, et le Tomato Spotted Wilt Virus ou le « tomato bronzing virus ». Ces maladies sont capables d'affecter de 30% à 100% du rendement.

 

L'objectif de ce travail collaboratif est d'identifier les agents viraux, de définir la problématique particulière qui affecte la production horticole et de former les producteurs à la gestion durable de leurs cultures et au bon usage des pesticides. Tout cela pour minimiser l'impact de ces maladies sur le rendement des cultures et la qualité commerciale.

 

Le projet est né après que les chercheurs ont reçu des échantillons de tomates et de poivrons présentant des symptômes de virus provenant de différents points des vallées de Lluta, Azapa et Pampa Concordia.

 

source : fia.cl