Le Brésil demande que les engrais soient exclus des sanctions internationales contre la Russie

Le Brésil est l'un des principaux importateurs mondiaux d'engrais et cherche à s'assurer que ces produits ne sont pas soumis à des sanctions.

 

Le Brésil a obtenu le soutien du Chili, de l'Argentine, de la Bolivie, de l'Uruguay et du Paraguay pour une initiative visant à exclure les produits fertilisants des sanctions internationales contre la Russie pour son invasion de l'Ukraine, selon Tereza Cristina Dias, ministre brésilien de l'agriculture.

 

Cette proposition sera examinée par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

 

Au Brésil 85% des engrais pour cultures céréalières utilisés par les producteurs proviennent des importations, dont plus d'un cinquième (9 millions de tonnes en 2021) provient de Russie.

 

Tereza Cristina Dias a déclaré que les pénuries d'engrais compromettraient la sécurité alimentaire et entraîneraient une inflation des prix des denrées alimentaires, ce dont tous les pays devraient s'inquiéter. Elle espère obtenir le soutien de la FAO pour persuader les autres membres des Nations unies. 

 

Il convient de rappeler qu'avant la guerre entre la Russie et l'Ukraine, l'offre mondiale d'engrais était déjà en diminution après les sanctions décidées par les États-Unis contre le Belarus, un autre grand producteur.