L'Équateur cherche à développer sa production de myrtilles pour approvisionner le marché national et international
Ecuador
Tuesday 07 December 2021
VU
L'Équateur dispose actuellement de 50 hectares en production et prévoit d'augmenter rapidement ces superficies.
Fruit dont la demande est en constante augmentation, la myrtille est une culture récente en Equateur et sa production est encouragée.
Selon Fepexa (Federación de Productores y Exportadores de Arándanos), l'Équateur dispose actuellement de 50 hectares en production, ce qui n'est pas encore suffisant pour couvrir le marché intérieur.
Pour développer la production de nouvelles plantations seront installées à Carchi, Pichincha, Imbabura, Cotopaxi, Azuay et Tungurahua, des régions dont les conditions sont favorables pour la culture de cette baie.
Selon Sebastián Muñoz, coordinateur de Fepexa, la Fédération souhaite encourager de nouveaux agriculteurs à se joindre à la production de cette baie très demandée.
Pour étendre la superficie cultivée, des ateliers appelés 'Ruta del Arándano' sont organisés, qui comprennent des conférences et des visites de fermes productrices, afin que les producteurs les plus expérimentés partagent leurs expériences avec les nouveaux producteurs potentiels.
Le dernier atelier s'est tenu le 26 novembre 2021 dans la ville d'Ibarra et a vu la participation de 130 agriculteurs intéressés par la culture.
L'Équateur a commencé à cultiver des myrtilles en 2015, les 1ers essais et validation ont été réalisés à plusieurs endroits. Aujourd'hui, un processus similaire se déroule dans les provinces côtières de Santa Elena, El Oro et Manabí.
Le cycle de production est estimé entre 4 et 8 mois pour atteindre la 1ère récolte. La méthode de culture est développée en plein champ, mais il existe aussi des localités où elle est développée sous tunnels et sous serres.
Actuellement, il existe des initiatives à court et moyen terme qui visent à couvrir le marché national et l'exportation. La Fédération a travaillé avec différentes entités pour démarrer le commerce international qui demande de se conformer aux protocoles phytosanitaires et aux différentes exigences.
En novembre, un 1er test a été réalisé avec l'exportation de 20 kilos vers les Pays-Bas via une entreprise associée à la Fédération.
source: elcomercio.com
photo: mirandanos.com