Le Kenya intensifie ses efforts pour empêcher l'introduction du Fusarium TR4

Au Kenya, la banane est une culture cruciale tant pour l’alimentation que pour les revenus générés. La menace d'une introduction dans le pays du Fusarium TR4 est particulièrement préoccupante.

 

Les médias locaux rapportent que KEPHIS (Kenya Plant Health Inspectorate Service) et d'autres autorités agricoles sont en état d'alerte pour protéger la production de bananes.

 

Récemment, s'est tenu un exercice de simulation à la détection de Fusarium TR4 qui a vu la collaboration de KEPHIS, CIPV et la FAO. Il s’agissait du 1er exercice de simulation en Afrique visant à renforcer les capacités de préparation aux situations d’urgence pour gérer les risques phytosanitaires.

 

Le Fusarium TR4 est identifié comme un ravageur prioritaire pour les pays du COMESA, le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Burundi, Comores, Djibouti, Égypte, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Kenya, Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Seychelles, Somalie, Soudan, Tunisie, Zambie, Zimbabwe).

 

"L'éradication du Fusarium TR4 n'est pas techniquement réalisable", a souligné Hamisi Williams, représentant adjoint à la FAO Kenya. "L'exclusion reste l'approche principale pour maintenir son absence, et les mesures de prévention sont cruciales pour retarder son introduction dans de nouveaux territoires".

 

 

source : the-star.co.ke, kenyanews.go.ke, ippc.int, comesa.int