En Colombie 7 exploitations de mangues ont été agréées pour l'exportation vers l'Union européenne
Colombia
Monday 23 August 2021
VU
Les exportations de mangues vers l'Union européenne ne nécessite pas le recours à des traitements de quarantaine supplémentaires, grâce à ces mesures de l'Approche Systémique.
Ces exploitations sont situées dans le département de Tolima, centre-ouest du pays, dans les municipalités de Venadillo et de San Luis. Les principales variétés cultivées sont Keitt, Tommy, Van Dyke, Filipino, Nam Dok Mai et Yulima.
Dans le département de Tolima, centre-ouest du pays, 7 exploitations de mangues ont été autorisées à exporter vers le marché européen, après avoir passé l'examen des techniciens ICA, l'Institut agricole colombien. Les exploitations sont situées dans les municipalités de Venadillo et de San Luis, avec une superficie totale de 64,79 hectares. Les principales variétés cultivées sont Keitt, Tommy, Van Dyke, Filipino, Nam Dok Mai, Yulima et autres.
Les exploitations se sont conformées aux exigences de surveillance et de contrôle de la mouche des fruits incluses dans l'Approche Systémique (Enfoque de Sistemas). Avec notamment, la stratégie MTD (Mosca/Trampa/Día), soit mouche/piège/jour, qui doit être inférieure ou égale à 0,5 pour Anastrepha spp. Ce qui indique que les producteurs respectent les recommandations de l'ICA pour faciliter l'admissibilité du fruit sur les marchés internationaux.
La stratégie MTD prévoit que les zones de production, au moins 3 mois avant le début de la récolte et tout au long de l'année, doivent disposer d'un système de surveillance des mouches des fruits avec un piège McPhail tous les 20 hectares. Le service doit être effectué tous les 7 jours et les attractifs utilisés doivent être enregistrés auprès de l'ICA. De même, chaque semaine, les fruits tombés de toutes les variétés de mangues doivent être ramassés et éliminés de manière appropriée. Le centre de collecte devant être aussi protégé.
Les exportations de mangues vers l'Union européenne ne nécessite pas le recours à des traitements de quarantaine supplémentaires, grâce au respect de ces mesures mais aussi grâce aux efforts de chaque producteur dans toutes les exploitations où l'ICA apporte son soutien pour consolider les zones indemnes et les zones de faible prévalence de la mouche des fruits et d'autres parasites.
source : agronegocios.co
photo : frutinet.com