Malgré la croissance des exportations, l'Inde ne représente que 1,2 % du commerce mondial de la banane.
Un rapport ICRIER-APEDA cite les lacunes en matière d'infrastructures, la dépendance à l'égard du fret aérien et les droits de douane élevés comme des obstacles majeurs.
Les exportations indiennes de bananes sont passées de 25 millions de dollars en 2010 à 250,6 millions de dollars en 2023, selon l'APEDA, mais le pays ne représente que 1,2 % des exportations mondiales de bananes, bien qu'il soit le premier producteur mondial.
Comme l'indique le rapport ICRIER-APEDA (9 juillet 2025), les principaux obstacles sont la fragmentation des exploitations, l'insuffisance des entrepôts frigorifiques et la dépendance à l'égard du fret aérien, qui augmente les coûts. Des pays concurrents comme l'Équateur et les Philippines bénéficient d'une production à grande échelle et d'une logistique de fret maritime.
Un rapport recommande d'établir des centres d'exportation à Jalgaon, Solapur et Anantapur, avec des installations intégrées telles que des entrepôts et des systèmes de chaîne du froid. Il préconise également une adoption plus large des protocoles d'expédition par voie maritime, en s'appuyant sur un projet pilote réussi aux Pays-Bas.
Afin d'améliorer la compétitivité, le rapport appelle à des négociations sur les accords de libre-échange avec l'UE et les États-Unis, où les bananes indiennes sont soumises à des droits de douane pouvant atteindre 26 %, et à une plus grande utilisation des certifications de durabilité telles que GlobalGAP et Rainforest Alliance, afin de répondre aux normes internationales.
source : krishijagran.com
photo : bbc.com