Les agriculteurs ougandais se préparent à affronter les menaces climatiques.
En Ouganda, les agriculteurs s'équipent de nouveaux outils pour protéger leurs cultures et leurs moyens de subsistance contre les effets du changement climatique.
En octobre dernier, à Shuku en Ouganda, un agriculteur a perdu 300 bananiers et deux vaches à cause d'une pluie et d'une grêle dévastatrices. Cet incident a mis en évidence la vulnérabilité des agriculteurs face aux conditions météorologiques de plus en plus intenses, résultant du changement climatique. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) rapporte une augmentation de ces événements extrêmes, aggravant les défis auxquels les agriculteurs sont confrontés pour protéger leurs moyens de subsistance.
Pour faire face à ces menaces, le projet NDC Action, un partenariat entre le PNUE et le Centre climatique de Copenhague du PNUE, se concentre sur le renforcement de la résilience dans l'agriculture. Mirey Atallah du PNUE a souligné la nécessité d'outils techniques et financiers pour renforcer les défenses des agriculteurs contre les risques climatiques.
La banane joue un rôle vital en Ouganda, impliquant près de la moitié des agriculteurs du pays et soutenant à la fois la nutrition et le revenu. Cependant, au cours des 15 dernières années, les conditions météorologiques erratiques ont menacé cette culture essentielle. Pour atténuer les pertes, le Centre de recherche et de développement industriel de la banane a facilité l'accès à une assurance récolte, rendant les réclamations plus accessibles grâce à des évaluations numériques.
Au-delà de la protection financière, cette initiative comprend des formations aux pratiques durables, améliorant à la fois la productivité et la résilience. L'extension de ce programme offre aux agriculteurs non seulement un filet de sécurité, mais aussi la confiance pour faire face aux défis climatiques futurs.
source : unep.org photo : flickr.com