La Corée du Sud confrontée à des réactions négatives après l'examen des pommes de terre OGM
La RDA a récemment approuvé l'évaluation de la sécurité environnementale d'une nouvelle variété de pomme de terre OGM, déclarant qu'elle ne présentait qu'un risque écologique minime.
La Corée du Sud revoit une nouvelle fois le processus d'approbation des pommes de terre génétiquement modifiées (OGM) développées à l'étranger, ravivant les inquiétudes du public similaires à celles observées en 2018-2019. Selon les médias coréens, l'Administration du développement rural (RDA) a récemment approuvé l'examen de la sécurité environnementale d'une nouvelle variété de pommes de terre OGM, déclarant qu'elle ne présentait qu'un risque écologique minime, franchissant ainsi une étape clé pour les importations potentielles.
Les syndicats paysans et les groupes civiques se sont fortement opposés à cette décision, avertissant qu'elle pourrait conduire à une utilisation accrue d'ingrédients OGM non étiquetés dans les aliments transformés tels que les frites. Ils estiment que le gouvernement donne la priorité au commerce international plutôt qu'à la sécurité des consommateurs et à la souveraineté alimentaire, d'autant plus que l'approbation a eu lieu peu de temps avant qu'une délégation commerciale nationale ne se rende aux États-Unis.
Les activistes soulignent les inquiétudes exprimées par le passé par les chercheurs quant aux risques éventuels pour la santé des pommes de terre OGM, notamment l'accumulation potentielle de substances nocives. Bien que certaines variétés d'OGM aient été évaluées en vue d'une autorisation, les tentatives précédentes ont été retardées en raison de la forte résistance de l'opinion publique.
La production nationale de pommes de terre étant déjà suffisante, les syndicats ne voient aucune justification aux importations et ont menacé de manifester si le processus n'était pas arrêté. Ils avertissent que l'introduction de pommes de terre OGM pourrait nuire à l'agriculture locale, réduire l'autosuffisance alimentaire et saper la confiance dans les réglementations en matière de sécurité alimentaire.
source : viacampesina.org
photo : sustainablepulse.com