La Jamaïque se prépare à affronter les ouragans, mais le secteur n'est pas encore totalement résilient
Les agriculteurs touchés par l'ouragan Beryl en 2024 prennent des précautions avant la saison des ouragans de 2025.
Alors que la saison des ouragans de l'Atlantique 2025 s'intensifie, l'industrie bananière jamaïcaine est une fois de plus en état d'alerte. Le 8 juillet, un nouveau rapport des médias locaux a mis en évidence les prévisions de tempêtes pour cette saison, l'état de préparation du secteur, ainsi que les prévisions de chaleur et de précipitations pour la période de juin à novembre.
Les agriculteurs touchés par l'ouragan Beryl en 2024 prennent des précautions avant la saison des ouragans de 2025, notamment en nettoyant les canalisations et en élaguant les arbres. Cependant, la protection reste limitée, en particulier pour les cultures exposées comme les bananes et les bananes plantains. La tempête de catégorie 4 a déjà détruit 74 % de la production de l'île, causant des pertes estimées à 2,4 milliards de dollars jamaïcains et provoquant des pénuries généralisées.
Les installations de transformation continuent de se rétablir, certaines signalant une forte baisse des volumes d'approvisionnement. L'importation de bananes est envisagée comme solution de secours, mais il est essentiel de s'appuyer sur les agriculteurs locaux. Certaines grandes exploitations ont mis en place des renforcements structurels, des solutions d'entreposage frigorifique et des brise-vent afin d'améliorer leur résistance et de gérer les excédents potentiels après la tempête.
Les efforts de redressement à l'échelle du secteur comprennent la remise en état des cultures, la fertilisation et la lutte contre les parasites. Les autorités encouragent la préparation aux catastrophes par la formation et l'entretien des infrastructures. Cependant, des problèmes tels que la pénurie de main-d'œuvre et la faible participation au fonds de secours persistent, ce qui limite l'aide apportée à de nombreux producteurs sinistrés.
Alors que la reprise est en cours, le secteur se prépare prudemment à la suite des événements.
source : jamaicaobserver.com
photo : disasterphilanthropy.org